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Le CCGV

Depuis déjà 12 années d’existence, le CCGV se distingue non seulement par ses espaces variés (salle d’exposition, studio de danse, salles polyvalentes), mais aussi par sa proposition diversifiée d’offre culturelle (cours, expositions, événements culturels) pour tous.tes dans un esprit créatif libre.

Le bâtiment Georges-Vanier

Témoin de notre histoire

L’édifice Georges-Vanier a été construit en 1904 selon les plans des architectes Joseph Cajetan Dufort (1868-1936) et Alphonse Piché (1874-1938). Diplômé du Massachusetts Institute of Technology de Boston, Joseph Cajetan est également l’architecte qui a conçu le Family Theatre, anciennement le Théâtre Corona et aujourd’hui connu sous le nom de Théâtre Beanfield, à une minute à pied du CCGV.

L’édifice Georges-Vanier a d’abord abrité l’Hôtel de Ville de Sainte-Cunégonde. Il regroupait alors sous un même toit plusieurs services tels qu’un poste de police, une caserne de pompiers, un bureau de poste, les bureaux administratifs de la ville, ainsi que la bibliothèque publique. Cette dernière a été d’ailleurs la toute première bibliothèque publique francophone du Canada.

Photo d'archive de l'edifice Georges Vanier, ancienne hotel de ville de Sainte-Cunegonde. 8-214-dEZ Massicotte
Fond Édouard-Zotique Massicotte, Collection numérique de la Bibliothèque et archives nationales du Québec

Autrefois appelé Centre Workman, l’édifice changea de nom en 1985 en l’honneur de Monsieur Georges Vanier (1888-1967), avocat de formation, militaire et diplomate, natif du quartier, ainsi que premier gouverneur général de langue française du Canada de 1959 à 1967.

En plus d’accueillir le Centre culturel Georges-Vanier, l’édifice loge la Bibliothèque Réjean-Ducharme. En 2004, pour célébrer le centenaire du bâtiment, l’édifice Georges Vanier fut rénové et une œuvre d’art public intitulée À la croisée des mots fut inaugurée devant l’entrée principale. Cette sculpture en acier et en aluminium est l’œuvre de madame Lucie Duval.

Dans ce quadrillage urbain, depuis plus de 100 ans, un patchwork culturel détonnant : francophone, anglophone, noirs, blancs et plus récemment des asiatiques. Toujours en mouvance, ce quartier singulier continue de changer et de s’organiser. L’œuvre proposée pour l’édifice Georges-Vanier se veut à l’image de ce mélange social. Tourbillon de cultures. Une forme «libre» comme une musique de jazz. Forme en volute, volubile, repérable depuis les rues Workman.

— Lucie Duval