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Reconstruire le paysage – Aménagement photographique

Romane Dumas-Kemp
Du 13 avril au 19 mai 2024

Vernissage, le 14 avril de 14h à 16h

Entrée libre

Dans cette exposition, j’explore le paysage en tant que genre artistique et objet culturel tout en mettant l’emphase sur les rapports de dualité entre l’espace naturel et l’espace construit. Je voue une attention particulière à la spatialisation de la photographie ainsi qu’à la mise en relation d’éléments qui se rattachent d’une part, à la nature, et d’autre part, à la culture. Je cherche à habiter et activer l’espace d’exposition, à créer un environnement qui invite à l’exploration et à la déambulation, tant celle du corps que du regard. Cet aménagement photographique, tel une mise en scène de fragments et de parcelles de nature, évoque le geste de celui ou celle qui collectionne les traces et mémoires de lieux parcourus et chéris.

Parallèlement à ma pratique, je réfléchis au fait que le paysage soit une construction de notre regard, qu’il soit un objet culturel inventé (un concept) et qu’il se détache de la nature, qui elle, est bien plus qu’une image. À elle-même, la nature ne se nomme pas paysage… Étant sensible aux relations entre image, architecture et espace, j’accorde une attention particulière au potentiel poétique de mes compositions, dans lesquelles se côtoient les concepts du dedans et du dehors, du naturel et du domestique, du tel quel et du construit. Finalement, tout en faisant écho au phénomène d’objectification du monde naturel, ma pratique en fait également un éloge puis propose de nouvelles manières d’aborder le paysage en tant que genre artistique.

À propos de Romane Dumas-Kemp

Romane Dumas-Kemp vit et travaille à Trois-Rivières. Elle est titulaire d’un baccalauréat en Arts Visuels (UQTR) et poursuit actuellement des études de 2e cycle en arts. Ayant également une formation en pédagogie, elle s’implique tant dans le milieu scolaire qu’artistique au courant des dernières années. Dans sa pratique personnelle, elle s’intéresse particulièrement à la spatialité, aux concepts tels que l’opposition entre l’espace réel et l’espace représenté ainsi qu’au dialogue entre l’architecture et le monde naturel. Son intérêt pour l’espace et la perception l’amène à créer des installations où structures et photographies se rencontrent jusqu’à ce que l’image devienne objet/que l’objet devienne image. Ses aménagements photographiques nous poussent à expérimenter autrement l’espace des lieux.

Le CCGV remercie le Conseil des arts de Montréal pour son appui financier.

L’artiste tient à remercier l’organisme Culture Mauricie pour la commandite Coup de pouce, un soutien financier offert pour la réalisation de cette exposition.