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À propos de Sarah Pearson
Sarah Pearson (elle/she/her) est une artiste et éducatrice basée à Tiohtià:ke/Montréal. Sa pratique s’inscrit dans le champ de l’éducation artistique communautaire, avec un accent particulier sur la création comme outil de lien, de construction de sens et d’autonomisation. Titulaire d’une maîtrise en éducation artistique de l’Université Concordia, Sarah a d’abord été formée aux médiums traditionnels tels que le dessin, la peinture, la céramique et la lithographie. Ses recherches s’intéressent à l’expression créative dans la vie quotidienne, notamment à travers les fibres et les pratiques artisanales. Sa pratique artistique personnelle mêle souvent expression visuelle et écriture, autour de thèmes comme la famille, la mémoire, le processus ou encore la domesticité. Elle a eu le privilège de travailler auprès de publics très variés — des jeunes enfants aux adultes plus âgés — dans des contextes scolaires et communautaires. En parallèle de sa pratique, Sarah travaille à temps plein dans une école secondaire de Montréal, où elle accompagne des élèves ayant des difficultés d’apprentissage.
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Démarche artistique de l’artiste (FAQ)
D’où viens-tu ? Dans quel lieu crées-tu ? Pour qui ?
Je suis née et j’ai grandi à Ottawa, mais je vis à Montréal depuis maintenant huit ans. J’ai toujours créé principalement chez moi, entourée d’objets qui m’inspirent : de vieux projets, ou encore des pièces réalisées par mes ami·es ou d’autres artistes.
Quelles sont tes influences les plus importantes ?
Ce sont les belles choses que je croise au quotidien dans le monde qui m’influencent le plus. Être entourée d’autres personnes créatives, ou suivre le travail d’artistes sur les réseaux sociaux, nourrit aussi beaucoup mon inspiration. J’aime également passer du temps dans les musées et les galeries.
Quelle est ta manière de travailler ? Avec quels matériaux travailles-tu ? Quelles sont tes méthodes/tes techniques artistiques ?
Mon travail commence généralement par une idée qui me reste en tête. Je la développe ensuite sur papier, en réalisant des dessins pour en préciser les détails. Mon processus est aussi fortement influencé par les matériaux auxquels j’ai accès. J’essaie d’utiliser ce que j’ai déjà, en réemployant des matériaux ou en en trouvant de seconde main. C’est souvent ce lien aux matériaux qui nourrit mon inspiration.
Peux-tu nous parler d’un de tes projets qui te tient à cœur ?
Un grand nombre de mes premiers projets de couture et de textile me tiennent particulièrement à cœur. C’est touchant de pouvoir revenir sur ces débuts et d’y voir les traces de mon propre apprentissage. Plusieurs de ces premières réalisations m’ont permis de découvrir de nouvelles formes d’expression que j’ai appris à aimer et à faire miennes
Peux-tu nous raconter un fait amusant sur toi ?
La première fois que j’ai essayé de faire du crochet, c’était pendant la pandémie via un
cours en ligne. Ce que j’ai produit ne ressemblait en rien à du crochet et m’a laissé un sentiment
de défaite. J’ai fini par demander à ma mère de m’apprendre parce qu’elle avait déjà fait du crochet dans son enfance. Elle a donc dû réapprendre en même temps qu’elle m’enseignait.
